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Adolphe, tragédie de la lucidité

Adolphe, inconnu et voyageur disparu sans laisser de traces, hormis une liasse de feuillets abandonnés dans une auberge italienne, que Benjamin Constant trouve et décide de publier sous son nom. Au cours de cette narration concise, Adolphe découvre scène après scène les côtés sombres de l’amour, destructeur de l’intime et capable de mener au désespoir et à la mort ; il saisit que le pire n’est pas de souffrir, mais bien de faire souffrir et par là même de voir souffrir. D’où l’une des leçons du récit : «La grande question dans la vie c’est la douleur que l’on cause, et la métaphysique la plus ingénieuse ne justifie pas l’homme qui déchire le cœur qui l’aimait.»

Brève introduction de l’oeuvre par Doris Jakubecprofesseur de littérature romande à l’Université de Lausanne et directrice du Centre de recherches sur les lettres romandes de 1981 à 2003.

Lecture des passages de l’oeuvre par Isabelle Caillat, comédienne.

Intermèdes musicaux : Olivia Jacobson, violon.

 

Entrée libre, réservation recommandée.

Cocktail en fin de soirée.

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